Ai que saudade d'ocê (Vital Farias)

Une superbe chanson composée par le nordestin Vital Farias en 1982, popularisée par Elba Ramalho et Fagner, entre autres, et immortalisée par Geraldo Azevedo.


Não se admire se um dia
Um beija-flor invadir
A porta da tua casa
Te der um beijo e partir
Fui eu que mandei o beijo
Que é pra matar meu desejo
Faz tempo que eu não te vejo
Ai que saudade de ocê

Se um dia ocê se lembrar
Escreva uma carta pra mim
Bote logo no correio
Com frases dizendo assim
"Faz tempo que eu não te vejo
Quero matar meu desejo
Te mando um monte de beijo
Ai que saudade sem fim"

E se quiser recordar
Aquele nosso namoro
Quando eu ia viajar
Você caía no choro
Eu chorando pela estrada
Mas o que eu posso fazer
Trabalhar é minha sina
Eu gosto mesmo é de ocê

* * *

Ne t'étonnes pas si un jour
tu vois un colibri envahir
La porte de ta maison
Te donner un baiser et partir
C'est moi qui t'ai envoyé le baiser
C'est pour tuer mon désir
Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu
Ah, quelle nostalgie de toi !

Si un jour tu te souviens
Ecris-moi une lettre
Mets-la tout de suite au courrier
Avec des phrases disant ceci
"Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu
Je veux tuer mon désir
Je t'envoie une montagne de baisers
Ah, quelle nostalgie sans fin."

Et si tu veux te rappeler
Cet amour qui était le nôtre
Quand j'allais voyager
Tu fondais en larmes
Et moi pleurant sur la route
Mais qu'est-ce que je peux faire
Travailler est mon destin
Ce que j'aime vraiment c'est toi.


L'extrait est la très belle version acoustique de Geraldo Azevedo sur son album Ao vivo.